La pression atmosphérique est mesurée en « bar ». Le terme courant utilisé est sa subdivision « millibar » (mb), aujourd’hui rebaptisée « hectopascal » (hPa).
Au niveau de la mer, la pression atmosphérique est de +/- 1 bar (= 1000 hPa).
En altitude, cette pression diminue d’1 hPa tous les 8,53 mètres.
En plongée, elle augmente d’un bar tous les 10 mètres.
Conséquences sur les tympans :
Le tympan est la membrane qui transmet les vibrations de l’air aux osselets de l’oreille moyenne. Cette membrane souple est également sensible à la pression extérieure. Si une diminution de la pression n’aura pratiquement pas de conséquences gênantes, une augmentation de celle-ci provoquera des douleurs aigües quelquefois extrêmement vives.
En altitude :
Malgré la pressurisation, les passagers des avions de ligne subissent une baisse de pression importante en altitude
(- 20 à – 290 hPa, soit l’équivalent de la baisse de pression entre 2.000 et 2.500 mètres). L’augmentation brutale de cette pression lors de la descente entraîne une déformation sensible du tympan, qui provoque des douleurs et entraîne une surdité temporaire plus ou moins importante. Le même problème se pose en ULM, ski, randonnée en montagne, même si dans ce cas l’oreille s’adapte petit à petit du fait de la lenteur de la descente.
Après une plongée :
Il arrive qu’après une plongée d’une durée supérieure à quelques minutes à plusieurs mètres de profondeur, les tympans des plongeurs ne reprennent pas immédiatement leur forme initiale :
il s’en suit des douleurs importantes et une sensation de surdité.
Mis au point par le Dr B. Franz, grand spécialiste de la pression auditive, le N300 permet d’éviter au plongeur de prendre un risque en cherchant à soulager sa douleur par une Valsalva : cette action, qui consiste à insuffler de l’air dans la trompe d’Eustache par une pression intérieure (souffler dans le nez avec les narines bouchées) en effet à bannir après une plongée.
Le N300 va permettre d’obtenir le même effet sur le tympan (retour à la forme normale) en agissant de l’extérieur par une très légère aspiration, contrôlée, de celui-ci.
Voici d’ailleurs le point de vue du Dr Di Meglio, médecin ORL, médecin hyperbare, médecin plongée, médecin sport / instructeur national plongée, moniteur 2e degré, et champion du monde de photographie sous marine (www.dimeglio-photo.com si vous voulez voir des belles photos) :
“Le N300, par la dépression dans le conduit auditif externe, peut améliorer les différences pressionnelles entre le conduit et l’oreille moyenne (qui a une sorte de vide pressionnel suite au collapsus tubaire).
Et permettre que les déglutitions réapportent une aération par la trompe d’Eustache vers l’oreille moyenne. On sait que si la trompe est collabée, même un Valsalva ne permet pas une insufflation. Alors que l’amélioration de la différence pressionnelle entre conduit externe et oreille moyenne peut aider la trompe d’Eustache à refonctionner partiellement.”
La solution N300 :
L’efficacité des solutions naturelles (avaler sa salive, mâcher du chewing-gum,) n’est pas égale sur tous les individus. Se pincer le nez et souffler peut s’avérer douloureux, et même dangereux pour les tympans en cas de rhume ou de sinusite ; à noter que les enfants ne savent généralement pas « décompresser » de cette façon.
Au moment où commencent à apparaître les premiers signes, placer l’embout du N300 dans l’oreille puis presser et relâcher le bouton : le N300 exerce une pression négative légère et contrôlée, qui compense instantanément les effets de la pression extérieure en redonnant au tympan sa forme initiale, supprimant à la fois la douleur et la sensation de surdité.
www.n300.fr